kokoro a écrit : ↑10 déc. 2017, 18:28
ALP a écrit : ↑10 déc. 2017, 17:33
J'entends bien Koko , keep cool et ne rentrerai pas dans le débat sur ce post, qui une fois encore à juste vocation de donner , à titre indicatif , des " stats brutes " quant à la moyenne de putt chez un joueur 18 d'index ( cf Mark Broadie ) et de faire relativiser les joueurs de clubs que nous sommes lorsqu'on ratent des putts, comme le souligne très justement Zigrit dans son intervention . Je t'invite à lire l'ouvrage de Mark Broadie , tu auras sans doute toutes les réponses à tes questions
https://www.google.fr/imgres?imgurl=htt ... B0IlwEwCg
8 )
Alain
Mais je suis très cool, je t'assure
J'ai un peu recherché des informations sur ces stats sans rien trouver. Beaucoup de renvois sur son bouquin "Every shot counts" et vers le site internet Golfmetrics ( dont sont issues les statistiques ???) qui n'est pas très informatif sur son application. (
http://golfmetrics.com/)
Pas eu la curiosité de la télécharger.
Si c'est juste pour relativiser un putt raté, je ne vois pas trop l'intérêt de la stat (en dehors de comparer nos stats personnelles mais pour quoi faire ?)
Parce que quand même l'utilité de tenir des stats est bien dans le but d'améliorer le jeu.
Et là, je reste sur ma faim par rapport à ce post (disons que j'attends (
avec curiosité) la suite (qui viendra peut-être sur un autre post (??))
L'intérêt n'est pas de relativiser nos putts ratés.
Bien au contraire.
Mais de réaliser où l'écart est le plus grand avec un bon joueur, où la marge de progression de l'amateur est la plus pertinente par rapport à l'effort nécessaire.
Tout ça est parti du fait que Mark Broadie (prof de finance quantitative à Columbia donc praticien éclairé des statistiques et golfeur amateur) s'est demandé sur quoi bosser pour scorer mieux au golf, étant donné qu'il n'avait pas un temps démesuré à y consacrer.
Ce qui ressort de cela c'est que la partie "putting pur" n'est finalement pas très intéressante à bosser pour un amateur. L'écart entre "Joe le boggey player" et Rickie Fowler ou Jordan Spieth ou même plus modestement un scratch lambda est relativement faible sur le putting une fois qu'on a mesuré d'où il putt. Certes Jordan va rentrer plus souvent son putt de 15m que Joe, mais c'est pas massif comme différence. Par contre Jordan Spieth putt de 15m une fois par tournois, ou alors c'est pour birdie/eagle, Joe lui fait ça trop souvent et juste pour sauver le par ou bogey en général.
L'effort nécessaire pour passer de Joe Bogey à Jordan Spieth sur les putts moyens est colossal, et statistiquement on perd pas tant de coups que ça là dessus. L'effort pour passer de Joe Bogey à Dustin Johnson ou Rory sur le drive est important, très important. Certes ça fait gagner statistiquement plus que le putting, mais... c'est colossal et souvent nos corps empêchent de vraiment aller aussi loin aussi régulièrement. Par contre le travail de 100y à bord de green permet de gagner facilement beaucoup de coups. Et si on doit travailler le putting, le truc intéressant à faire c'est 1° bétonner le très court (moins d'1m/1m20) et 2° bien doser le très long (10m ou plus) pour se mettre en position après un "très long" de n'avoir le plus souvent qu'un "très court" et donc passer le 3 putts en 2 putts.
C'est ça le message résumé du bouquin.