
à l'arrière plan, pulls marrons, Gmac à gauche et Rory avec la casquette blanche.

Modérateurs : Monomaniac, Modérateurs
superlent a écrit :Et il faut reconnaitre que l'aspect "tacheté" des greens est très amplifié par les caméras, c'était beaucoup moins visible à hauteur d'yeux et sur les photos rapprochées. Cet aspect tacheté n'est pas le signe de greens malades ni même forcément de plantes composites. Le poa annua pousse en grosses touffes de 20 à 30 cm de diamètre (un pied donne une multitudes de rameaux qui s'étalent au sol et forment le green), et chaque touffe a sa propre couleur, qui est très variable. Le problème du poa c'est sa vitesse de pousse dès qu'il fait chaud, et sa colonisation des greens malgré les efforts des GK. Un golf infesté peut dire adieu à sa liberté de choix pour ses greens, sauf à tout défoncer, stériliser, reconstruire, et encore.
Ensuite, nombre de joueurs ne supportaient pas, plus que d'éventuelles irrégularités de surface, la petitesse des greens et des zones de réception dessus, qui obligent à un contact parfait quand elles sont accessibles. Le green du 14 est caractéristique. Il n'y avait qu'une seule zone de moins de 20 m² pour poser la balle et qu'elle tienne, et tout le début du green n'était pas en jeu (la balle n'y tenant pas). Pour les joueurs habitués aux greens de près de 1000 m² qui vont demander 4 clubs de différence entre le début et la fin de green, c'était dur. Et honnêtement j'ai beaucoup apprécié toutes les petites approches jouées du pied du green du 14, qui ont souvent été des coups exceptionnels car très difficiles à réaliser et sans droit à l'erreur