les anecdotes de l'histoire du golf à travers les grands pro

[Toon77]

Merci pour ces articles, tres interessant !

[eglishadow]

merci, ce partage est un plaisir aussi pour moi...
you're welcome

parfois petits soucis pour les images trop grande qui disparaissent, donc obligé de recommencer avec d'autres pour illustrer le propos

[eglishadow]

merci

[eglishadow]

merci Fumsek, oui ça viendra on a le temps, mais si on observe un peu, tous ces gens se croisent et ces vies s'entremêlent

Boby Jones fut tout de même précédé dans son doublé (rappelez vous , cité au début de ce topic) par "Chick" Evans qui fut le premier à gagner l'US amateur et l'US Open la même année , en 1916 ...d'ailleurs on lui décerna en 1960 le Bobby Jones Trophy, la plus haute distinction donné par l'USGA pour une vie de sportivité dans le golf
Il aimait l'esprit et la pureté du jeu et ne voulut jamais passé pro, comme Ouimet



exactement Charles "Chick" Evans Junior, de Chicago (1890-1979)
étant cité au World Golf of Fame en 1975


Chick Evans à droite de la photo, le grand à droite est Robert A Gardner, lors de la finale de l'US 1916

Il gagna le Western Open en MP 6 et 5 (sur 36 trous) seul amateur à réaliser cet exploit avant qu'un autre amateur le refasse en 1985 !
en 1968 il gagne encore l'open Senior de l'Illinois ! à 78 ans (un peu comme Sam Snead qui eut aussi une très grande longévité sportive )

rappelez vous qu'il était assez fantasque pour emporter plusieurs putters dans son sac et en changer s'il trouvait que ça n'allait plus assez bien
enfant pauvre il fut caddie à 8 ans et sa mère l'influença pour la fondation qu'il mit du temps à bâtir (en fait il fallait donner les royalties reçues sur un livre et des cours ou des interviews issu de ses exploits qui aurait fait perdre son statut d'amateur), mais en 1930 son rêve d'aider les études des caddies nécessiteux (en gros tous à l'époque!) et méritants se réalisa quand il put bénéficier de l'aide de la Western Golf Association : Evans Scolar Fundation


il disputa plus de 50 open amateurs dans sa longue carrière, tous avec 7 clubs en manche Hyckocry (on ne compte pas les putters )
il gagna en 1911 le French Amateur

[eglishadow]

Coucou,
Nous allons faire une petite pause souriante relative à l'époque de Bobby Jones mais plus en rapport avec des loisirs plus cinématographiques
Je pense que tout le monde connais Oliver Hardy (du duo Laurel et Hardy) acteur américain et auteur de films muets puis parlants


Aussi étrange que cela puisse paraître , cette "force" de la nature au gabarit généreux était non seulement un amateur éclairé de notre sport mais un golfeur capable de sortir des cartes dans les 70 coups, plus ou moins

voici un film dans le quel les deux acolytes jouent au golf :



enjoy !







il était membre du Lakeside Golf Club dans les années 30 et jouait souvent en compagnie de WC Fields et Bing Crosby

[eglishadow]

merci Fumsek
on remarquera dans les deux cas le tee fait sur un petit tas de sable, et que Chaplin est gaucher

je ne crois pas pour ma part que Chaplin fut golfeur, mais peut-être que quelqu'un(e) a une idée différente

[eglishadow]

Bonjour,
aujourd'hui je vais m'intéresse à Sam Snead, Samuel Jackson Snead aux chapeaux légendaires (voir le topic sur GT : https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... hK66oGWZeA


je pense inutile de trop en ajouter, car sa biographie est très complète ici, si vous suivez le lien ci-dessus sur Golfthecnic, cependant il est intéressant de voir son point de vue que je donnerai dans ses lignes
Et puis il est curieux de savoir qu'il fut un pro de tennis tout à fait correct, disputant l'US open pro en 1937
Il fait partie du fameux "Triumvirat américain" en compagnie de Ben Hogan et de Byron Nelson

-il possède le record de victoires sur des PGA opens : 82 (Nicklaus en a 80)
- c'est le plus vieux vainqueur de tournoi : à 52 ans (Greater Greensboro open , gagné 8 fois !, un autre record)
- le plus vieux joueur à passer le cut sur un major , à 67 ans : PGA de 1979
-seul joueur à faire un top 10 sur un major sur 5 décades

- sept majeurs à son actif mais jamais d'US open , ce qui lui manqua pour être mieux admiré...il y fut 4 fois second (dont une fois en 1939 à cause d'une erreur ou d'un manque d'information , il sortit avec un triple boggey alors qu’assurer un par facile lui donnait la victoire) une fois troisième

Le swing de "Slammin Samy" était dit naturel , parfait pour beaucoup...très en rythme car son credo était qu'on ne pouvait frapper loin et droit sans un rythme coulé et en bon tempo.... lever du talon avant, à peine.
En opposition son adversaire et ami Ben Hogan, qui était un acharné de l'entrainement, on lui prête un swing naturel du à un talent sans beaucoup de travail... vous verrez son opinion là-dessus .
Vous remarquerez dans la vidéo que sa tête reste au même niveau (contrairement à R Mc Ilroy par exemple)



Son swing faisait de lui en joueur extrêmement long , spécialement dans le vent.
- il fut aussi un précurseur de l'usage du Sand wedge sur l’herbe en approches courtes, puis du style "croquet" au putting que les règles bannirent par la suite
On le connaissait pour être simple et assez jovial, radin, ne donnant jamais un putt et menant un vie des plus saines.
Issu d'une famille rurale très simple, il aimait la chasse et la pêche dans son jeune temps, puis un peu plus tard, sur la fin de sa carrière pro...il eût une très grande longévité sportive



Voici ce qu'il disait par rapport à la perception publique que l'on avait de lui :

- en tournoi il se couchait à 20 heures mais ne dormait pas d'une traite passant 2 à 3 heures à penser golf
- il avait gardé son banjo, acheté quand il avait 14 ans et personne d'autre que lui en jouait il le considérait comme la plus précieuse des choses qu'il possédait
- après 50 ans il ne prenait plus de dessert mais son plat favori était toujours un steak de filet de bœuf avec de patates rôties
- il n'a jamais pris une goûte d'alcool fort avant ses 60 ans
- il aimait chasser , mais un jour il s'est aperçu qu'il préférait regarder les animaux plutôt que de les tirer.
- personne ne lui faisait peur sur un terrain de golf et il a dit pouvoir battre Tiger Woods sans problème s'il en avait eu l'âge
- il n'aimait pas son surnom de 'Slammin Sammy" donné par les journalistes dans les années 30, mais préférait celui de ses débuts pro "Swinging Sam"
-pour lui, le meilleur entrainement au golf était de crapahuter sur des collines pour avoir de bonnes jambes, le socle d'un golfeur d'après lui... et aussi pour avoir du souffle ce qui permettait alors de conserver son swing sous la pression
-il reportait qu'on a dit de lui qu'il avait un swing naturel et, en opposition à Ben Hogan, qu'il ne s'entrainait que peu, chose qu'il contesta absolument, disant que, jeune, il s'entrainait très souvent et même la nuit à la lumière des phares de sa voiture...parfois ses mains saignaient
personne ne s'entrainait plus que lui (détails de l'interview)
-il pensait que chaque homme devait savoir cuisiner, jardiner et coudre afin d'avoir les bases d'une survie et de garder une ferme, et il disait à son fils Jackie de ne jamais se séparer de la ferme des Snead
-il ne supportait pas de voir quelqu'un garder son chapeau en intérieur, avoir des ongles sales et des souliers non cirés.
- il ne jouait jamais à des jeux de hasard...
-Quand Ben Hogan décéda il perdit un frère d'arme, il ne se fréquentaient pas beaucoup et parlaient peu, mais ce sentiment d'avoir perdu un frère était puissant...tout cela parce que, tous deux, dans leur face à face ont rendu les autres meilleurs
- Il avait aussi un Golden Retriever dont il pleura réellement la perte, il aimait la compagnie de chats et de chiens.
- en vieillissant il prenait de plus en plus soin de sa personne et la pédicure était son soin favori
- son plus grand regret était bien de ne jamais avoir gagné l'US open, et cela le blessait qu'on lui rappelle ce qu'il avait raté plus que ce qu'il avait réussi
- il a toujours pensé que driver long et surtout droit était la chose la plus difficile mais le fait de toujours driver droit faisait qu'en cas de slice ou hook , la balle serait toujours en jeu pour lui.
- ils disait avoir la réputation d'être radin et que c'était sans doute vrai, mais qu'il ne pouvait s'en empêcher, se souvenant qu'à Noël, il trouva, enfant , sous son assiette de petit déjeuner, 15 cents et une paire de chaussettes...donc il respectait l'argent
- Il admirait Tiger Woods , mais craignait pour son jeune âge et sa façon de s'entrainer.
-il considérait son père comme le plus grand joueur d'échecs qu'il eût connu , capable de savoir 8 coups à l'avance.
- il a détesté plus tard jouer pour des marques de cigarettes même s'il ne fumait pas
- il ne pouvait plus jouer, même neuf trous , lors de cette interview dont je vous laisse quelques résumés, mais savait qu'au printemps, après une balade à bicyclette, il pourrait de nouveau jouer...il avait alors 89 ans

[eglishadow]

Coucou !
Croire que les époques sont des frontières étanches enserrant les golfeurs qui n'auraient eu aucun contact avec d'autres générations est une erreur

cette fois nous allons nous occupé de Gene Sarazen , nom américanisé pour ce fils d'immigrant sicilien , charpentier.
Né Eugene Saraceni
Il fait partie des cinq joueurs ayant remporté les 4 majeurs existants et surtout pour ce coup exceptionnel à Augusta qui lui permit de remporter ce majeur en 1935
- d'ailleurs c'est le premier à avoir gagné ces quatre majeurs...
vous pouvez lire sa biographie dans Golftechnic

Donc au 15 ème trou, Sarazen tape un bois 4 en second coup, pour un albatros de 235 yards...appelé à l'époque "double eagle".

il dit à l'époque que dès qu'il toucha la balle il sut qu’elle serait très près... la balle kicka un peu avant roula et entra...

dans la foule autour du green, on put entendre les gens crier comme de beaux diables et l'un d'eux était Bobby Jones lui-même.

Bobby Jones écrivit :" j'étais sur un monticule à peu près à 45 mètres de là, dès qu'il tapa la balle, son swing était si libre et si pur que l'on pouvait déjà savoir que c'était un coup extraordinaire, je vis la balle taper la lèvre du green, puis tourner doucement vers la gauche directement vers le trou où elle disparut...et alors les spectateurs placés autour du green dansèrent et crièrent'



Sarazen au centre recevant son chèque du Master

il fait partie de ces grands des années 20 et trente, tels Hagen et Jones....
son surnom : the Squire" (cavalier, écuyer) en raison de sa garde robe et de ses manières courtoises

Walter Hagen l'appelait Kid, (gamin), sans doute un peu pour le déstabiliser en match play 'mais il est un des seuls à ne jamais avoir été impressionné par the Haig): ce nom de "kid" qui lui déplaisait fortement
Il était petit, compensant ce trait par des clubs plus long et un swing explosif, un peu comme l'a fait plus tard Gary Player

Il est "l'inventeur" du sand wedge tout simplement parce qu'il avait , avant cela des problèmes de sorties de bunker....en cela la technique de sortie avec le SW lui est due.

il commença pauvrement comme bien des golfeurs pro de cette époque en étant caddie dès son âge de huit ans
vainqueur de 7 majeurs : deux US, trois PGA , un Masters, un Open Championship
il gagna son premier Us à l'âge de 20 ans (donc il fut le deuxième plus jeune vainqueur)

dans les années trente ce fut lui qui domina la scène en remportant 22 de ses 38 titres PGA...il joua aussi en Europe et en Afrique du Sud

de 1981 à 1999 (années de sa disparition à Naples, pas en face de la Sicile mais en Floride, à l'âge de 97 ans) il eût les honneurs du départ du Master , en compagnie de Byron Nelson et de Snead.


Il est aussi docteur Honoris cosa en lettres

il fit aussi un trou en un à 71 ans lors du British Open de 1973


il avait ce que Jones appelait " un zest non dissimulé, ni petit pour le jeu et la compétition.
sa longévité sportive était exceptionnelle : il avait 61 ans lorsque qu'il passa son dernier cut à Augusta au Master, car il disait qu'à partir du moment où l'on a un swing de base correct , dans ses fondamentaux on pouvait taper des coups très consistants au delà de ses belles années de pleine forme.
merci Gene , c'est sympa de me laisser de l'espoir

La superbe rivalité sportive entre Hagen , Jones et Sarazen servit de façon significative le développement du golf aux USA et dans le monde

Francis Ouimet fut son fan , son "protecteur" et son ami, et il fut aussi élu 11 ème plus grand joueur par le Golf Digest en 2000

[eglishadow]

[eglishadow]

hello !
où il s'agitde l'US open de 1962

là nous allons voir un joueur très peu connu, mais dont certains actes furent conséquents : Art Wall (1925- 2001)

Arthur Jonathan Wall, Junior
Il gagna le masters d'un coup en 1959 et reçu sa veste verte d'Arnold Palmer.
contrairement à Hogan il fit de nombreux trous en un : 45 au total

là on inaugure les séries de joueurs issus des université et non de la filière des caddies

il gagna 14 titres PGA dont 4 en 1959 (année de son Masters) ce qu'il lui valut d'être élu joueur de l'année, de gagner le Trophée Vardon, il fut 3 fois joueur en ryder cup nous allons cesser là sa biographie pour simplement évoquer son influence déterminante sur la première victoire en majeur (pro) de son compatriote Jack Nicklaus
Jack disait de lui que son point faible était le petit jeu autour des greens, cela a toujours été de son point de vue.

lors de sa première participation en 1962 , sur le parcours d'Oakmont, Nicklaus avait à affronter un rough épais et dense et son problème était d'en sortir , et aussi de ne pas trop faire fuser la balle car il fallait taper fort pour cela.

Art Wall ne s'en tracassait pas et Jack lui demanda pourquoi...
ce faisant Art lui murmura comment faire : "resserre ton grip de la main gauche, ouvre la face du club, raidit les poignets, monte complètement et pense que tu vas descendre sur le haut de la balle avec un mouvement lent et paresseux, doux...la balle partira franchement et tu varieras la distance en adressant la balle plus ou moins en avant..."

cet US de 1962 Open était le premier auquel participait J. Nicklaus, lors de sa première année pro, et il dut mettre en application ce conseil reçu d'Art Wall quelques jours plus tôt .
Grâce à cela il avoua que ce coup avait participé à sa victoire en play off de 18 trous contre Arnold Palmer
Ce fut le début de leur légendaire rivalité ce n'est pas terminé !

lors de ce fameux US Open, Jack devait rentrer un putt de 1,20 pour rester à égalité avec Arnold (si, si on est copains ).
hésitant il décida de charger le putt , il était sous grosse pression et alors il se dit qu'il n'était plus temps de voir si la pente était comme ceci ou comme cela... donc il se convainquit qu'il fallait la taper franchement, gommer les pentes ...il la tapait si fort que
Bobby Jones qui regardait la TV lui dit : "lorsque je l'ai vu disparaître dans le trou , j'ai presque hurler de joie"...
Nicklaus racontait par la suite que c'était lié à l'adrénaline due à la pression.

[eglishadow]

Voici Manuel Pinero (je n'ai pas pu mettre le "tilde" non dispo sur le clavier ) qui fut un golfeur de grand talent , pro en 1968, excellent joueur de Ryder Cup dans les années 80 et qui dessina nombre de parcours...notamment la Quinta

mais il va nous servir à introduire un autre homme fana de notre sport, un américain.

le 14 octobre 1977, quatre hommes viennent de terminer leur parcours à la Moraleja près de Madrid, c'est 18 trous qui viennent d'être joués
Manuel Pinero associé à un autre pro Valentin Barrios, qui fut un énorme frappeur digne de GT
peu connaissent Valentin Barrios mais , je fais un aparté qui est lié aux post précédents où on le voit en compagnie de Jack Nicklaus et de son grand ami Severiano Ballesteros et aussi de Sean Connery (l'autre est Gregory Peters


viennent de perdre leur partie contre le directeur du Club, Cesar de Zulueta associé à un américain de 74 ans, gai , qui chantait parfois entre deux coups...partie très agréable...ce dernier avait rendu une carte de 85.


cette photo a été pris le jour même

cet américain dont les prénoms sont Harry Lillis, fut pensé par beaucoup, entre les années 30 et 40, comme l'américain vivant le plus connu au monde...il venait de faire une tournée en Angleterre (au Palladium de Londres et à Brighton) et devait se détendre quelques jours et s'adonner à sa passion pour le golf en Espagne.

les quatre joyeux compères se dirigeaient vers le club house lorsque notre américain sembla glisser
il était victime d'un infarctus du myocarde, et décéda peu après à l'Hôpital

là s'arrête le récit mais dans le post suivant on verra sa contribution au golf



il était connu sous le nom de Bing Crosby
son médecin ne lui avait permis que de jouer 9 trous compte tenu de sa maladie

[eglishadow]

c'est en raison de Noël que ce nom est apparu, comme ayant chanté avec un énorme succès, en 1942, une reprise de "White Christmas" dans le film "Holiday Inn" mais surtout grâce au Pro am qui porte sopn nom, mais ça tombe bien
dont voici un lien vers une réprésentation un peu kitch et pas vraiment rock and roll

Bing Crosby fut une star d'un exceptionnel talent, crooner et acteur à Hollywood il est à l'origine de la carrière de Franck Sinatra qui l'admirait, et aussi inspira la chanson de John Lennon " please , please me" et peut-être "Yesterday"
peu avant sa mort il enregistra aussi avec David Bowie

Bon passons au golf

c'était un joueur excellent et aussi fantasque plein d'humour qui fit un nombre important de blagues golfique, et notamment avec son ami Bob Hope (mais aussi de très belles parties très sérieuses, ou de "charities")
il flirtait avec le handicap scratch


d'ailleurs il disputa le British amateur de 1950 (voire l'image ci dessus, remarquez la foule) terminant sous une forte pluie et perdit au premier tour à St Andrews contre un certain Jim Wilson qui resta son ami contrairement à la phrase de son autre ami Bob Hope.


par exemple un match l'opposa à une certain John "Mysterious" Montague, champion de son club de golf de Lakeside qui joua avec une batte de base ball et se permit un birdie sur un par 4 de 370 yds


Comme nous sommes en période de fêtes, voici donc la première chanson jamais écrite (en 1948) ayant le golf pour sujet; elle provient d'un film assez court , " Honor caddy" : https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... VVyU_Vy7YQ, où sont Bing Crosby, Bob Hope ,Chick Evans mais aussi Ben Hogan et Sam Snead, excusez du peu

la chanson commence après un "fore" donc un "baaaaaaaale !!!!"
Bing est aussi celui qui est à l'origne , en 1937, du très fameux Pro Am qui porte son nom
, et qui finit par rester à Pebble Beach, où il chante cette chanson en ouverture du tournoi qu'il présente

des noms tels que Jack Nicholson, Clint Eastwood, Jack Lemmon ... appairé avec d'autres tels que Nicklaus Trevino, Watson, Johnny Miller, Palmer etc...


Son fils Nathaniel gagna l'US Amateur en 1981, participa à l'US Open de 1982 (où il remporte a la médaille de low amateur devant Corey Pavin), il fut un excellent pro sur le tour Européen pendant trois ans


en espérant que ce petit passage un peu suranné mais gai vous aura amusé je souhaite à tous un très joyeux Noël

[eglishadow]

tu es décidément une encyclopédie golfique en ligne c'est un agréable épisode de crooner que tu viens de nous compter, merci!

c'est gentil mais je suis très loin d'être une encyclopédie, la seule chose que je connaissais était le pro am ARCHI connu gagné par Tiger Woods et bien d'autres qui est maintenant appelé AT&T Pebble Beah Pro Am, du coup j'ai lu et cherché , ça fait une récré .
j'ai connu une de ses petite fille à Paris

au départ en 1937 c'était sur le parcours du Santa Fe golf Club, sur 18 trous et Sam Snead gagna les 500 dollars et cela s'appelait le Bing Crosby National Pro am

on l'appela aussi le Crosby Clambake

Bing mis 10 000 dollars de sa poche en espérant y amener pas mal de ses copains célèbres pour une œuvre de charité.

en 1938 on y ajouta un tour supplémentaire jusqu’en 1942, puis arrêt pendant la guerre.
puis ce fut 54 trous de 1947 à 1954 joué à Pebble Beach, Cypress point et Monterey Peninsula

en 1967 on remplace Montery Pensinsula par Spyglass Hill (sauf en 1977 année de la mort de Bing) la PGA laisse tomber Cypress point pour ne pas avoir eu un noir parmi ses membres (cela a failli arrivé à Augusta d'ailleurs) pour Poppy Hill...abandonné en 2010 pour un retour à Monterey Peninsula CC
il devint l'événement le plus populaire de la côte ouest

des gens comme Jack Lemon, Dean Martin, Kevin Costner , Clint Eastwood, Paul Newman, Jack Nicholson, Bill Murray etc....
le palmarès est ici :
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... dDodz-9qWw

petite anecdote rigolote
Johnny Weissmuller, acteur et champion olympique ,le fameux TARZAN, envoya sa balle dans un arbre à Cypress point en 1950, il décida de la jouer dans l'arbre et avant de descendre se suspendit à une branche et se balança en poussant son fameux cri : succès garanti


en fait ce dernier truc, je ne le savais pas , j'ai juste trouvé et vous en fait part ...ça vous gagne du temps non ?

[eglishadow]

en ce jour de "l'avant" il est donc d'usage de souhaiter un joeyux Noël à tous, ce que je fais avec joie.

cela étant notre joyeux père Noël vien de la légende de Saint Nicolas, évèque grec d'Asie Mieneur ayant vécu au quatrième siècle, que l'on fête le 6 décembre en Lorraine Alsace, Nord et Belgique, puis aussi d'un poème d'un américain "the night before Christmas"

Là dans le poème on voit le Santa Klaus venir du froid avec ses rennes, les cadeaux la cheminée etc... le paysage est desssiné... donc ça diffère du Saint Nicolas originel, mais en est inspiré...on le doit à Clement Clarke Moore , en 1837


D'aucuns l'attribue à un autre : Major Henry Livingstone Jr...
on ne va pas trancher ici




quel rapport avec le golf ?:
- vos cadeaux golfique
- et Jack Nicklaus, nom dérivé de Nicholas et du latin Nicolaus, venu d'un breton accompagnant le Duc de Normandie, Guillaume, à la conquête de l'Angleterre puis émigré en Irlande puis en Amérique au XVIII ème siècle

le nom devrait signifier , personne victorieuse ou victoire du peuple , et c'est donc plutôt réaliste !


alors une très joyeuse Saint Nicolas et un joyeux Noël

pleine de belles victoires

[Taofeus]

Tout ceci est fort intéressant, mais ca le serait encore plus si tu pouvais nous donner quelques "sources", pour qu'on puisse se renseigner encore plus ou au contraire qu'on évite de colporter des légendes fausses...

[eglishadow]

effectivement tu as raison je te les mets : saint Nicolas , hitor ... historique

la légende du père Noël ou de Santa Klaus , poème

https://en.wikipedia.org/wiki/Twas_the_ ... biguation)

Saint Nicolas (sinon le père Noël en rouge serait Coca cola mais c'est faux bien que la boisson s'en soit servi, d'autres marques aussi)
saint Nicolas populaire :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_d ... _populaire

nom Nicklaus
https://www.houseofnames.com/Nicklaus-family-crest

le père Noël est un importation de Saint Nicolas à New York par les Hollandais : Santa Klaus
Ici je l'ai fait en Français le plus souvent (mes recherches sont souvent en Anglais)

père Noël :https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8re_No%C3%ABl

[Taofeus]

Parfait !

[eglishadow]

merci

plaisir en rapprochant tes histoires et ces images, je suis frappé par la filiation entre la liberté de swing de B. Jones et celle du jeune Palmer (tu y viendras un jour je parie?), notamment la manière de laisser complètement décoller le pied gauche au B/S. autre chose que le stack&tilt...

Bonjour... effectivement j'y viens à Arnie... the King (non ce n'est pas Elvis )

d'ailleurs dans GT il est bien cité et décrit http://www.golftechnic.com/pages_joueur ... palmer.php
un jour il demanda un thé glacé -limonadedans un restaurant , et cela devint le "Arnold Palmer Tea", ce qui fut pour une génération une boisson américaine un peu moins fameuse que le Coca mais pas très populaire.
Will Arnett, Peter Jacobsen, Fuzzy Zoeller, Jim Thorpe, Fred Funk, Brad Faxon sont fans de l'homme et du thé soda.

Dan Jenkins auteur et journaliste sportif pensait avec tous ses collègues que Ken Venturi qui avait gagné quatre tournois PGA lors de sa première année sur ce tour, devait accomplir ce que Palmer fit... et Jay Hebert les détrompa en affirmant que Venturi ne serait pas ce joueur, ce qui étonna Jenkins..."et qui alors ?" demande Jenkins et bien Arnold Palmer
Jay Hebert lui donna pour raisons : " et bien ce type fait six birdies et six boggeys sur un tour et un jour il éliminera ces boggeys"


au delà de se performances exceptionnelles, le membre premier dans l'ordre d'apparition du "Big Three" est un homme modeste, humble et simple aux qualités humaines indéniables
Sorti de sa rivalité sportive avec Jack Nicklaus, qui a pu d'ailleurs coûté des victoires aux deux selon les propos du Jack, il a montré une présence humaine des plus sympathiques.

quelques anecdotes montrent sa personnalité privée et publique (j'ai pu trouver des "confessions" de personnes l'ayant suivi, connu plus ou moins longuement sur Golf Channel ou autres sites publics).

- un jour il avait décidé que l'équipe de Coupe des Présidents devait ressentir davantage de liens , donc il dit au chauffeur de bus de les déposer à un bar sportifs.
là donc il se trouve avec Fred (Couples, Tiger) (Woods), Davis (Love) et quelques personnes qui reconnaissent les visiteurs.
Là ils jouent au Flipper et au ping pong ...
puis reviennent au bus...un spectateur demande alors au King s'il veut bien lui signer un autographe et Arnie lui répond qu'il ne peut pas, il doit partir... c'est assez inhabituel pour qui connaît Palmer...une fois tout le monde dans le bus, Arnold revient après avoir pris un stylo et signe l'autographe demandé (propos de David Marr, fils de Dave Marr)

- Nick Price (Zimbabwe, ) racontait que pour avoirs sa carte verte Palmer lui fit la plus belle lettre de recommandation qu'il eût.

- Il a aussi de l'humour :Chris Rodel (journaliste) posait une question à propos du régime de mise en forme de Gary Player : "...il ne boit jamais d'alcool, il ne mange jamais de bacon, et il fait des pompes"
puis du sien propre : ... je bois une quantité diabolique de vodka Ketel One..." puis revenant à des considérations plus modestes " il ajoute " ...mais il est important de faire de l'exercice physique, Garry est sur la bonne pente" puis il se reprend en interrompant le journaliste au milieu de sa seconde question : "oh...Garry mange du bacon quand personne ne le regarde"

- alors qu'il tentait de gagner en 1962 le National Invitational au "Colonial" (Crown Plaza) un très jeune enfant faisait du bruit au moment de son putt, il s'arrête et reprend sa routine... l'enfant se remet à crier...du coup il s'arrête à nouveau et la mère de l'enfant le bâillonne de ses mains...
Arnold va vers la mère et lui dit : "SVP, ne l'étouffez pas, ce n'est pas si important " (il le gagna d'ailleurs)

[eglishadow]

parlons un peu deJay Hebert, ce fameux joueur pro qui avait eu le nez fin en prédisant l'avènement d'Arnold Palmer évoqué dans le récit précédent
de son nom complet : Junius Joseph (Jay) Hebert
Nous le retrouvons avec son frère en 1960 en compagnie de Tommy Bolt et de Ben Hogan,excusez du peu
Il sont en train de reconnaître le parcours du Firestone, pour le PGA Championship (open majeur donc)

Ben Hogan dit à l'issu du parcours "les copains, c'est le parcours le plus difficile que j'ai jamais joué"
Tommy Bolt , joueur colérique surnommé "le terrible", pour ses jets de clubs avait gagné l'US Open en 1957, alors que Jay avait remporté le Bing Crosby Pro Am cette même année 1957 (voir plus haut Bing Crosby), le jeune Lionel avait remporté le PGA cette même année.
finalement tout se recoupe non ? :

1960 : Palmer suivi de son "armée" (c'est réellement le terme employé à l'époque) c'est à dire l'immense foule de ses fans portant parfois des pins un peu comme cela (différents modèles existent) est là aussi


Jay est en forme mais...
Arnie veut ajouter ce tournoi majeur à son US de 1960 et à son Masters


le master




Nous voici lors de ce quarante deuxième PGA Championship au Firestone Country Club à Akron dans l'Ohio
Pour Jay ayant été marine pendant la seconde guerre mondiale et avoir survécu au débarquement de l'île japonaise d'Iwo Jima, un enfer, c'est du nanan...il était alors un lieutenant de 21 ans, engagé en 1942 à 18 ans...puis pro de golf après la guerre.
Il est d'origine Cajun, de Louisiane d'où le prénom de son fils : Jean-Paul qui sera golfeur en université au Texas

revenons au parcours où Jay se souvient "qu'atterrir hors du fairway sera une erreur fatale" sur ce par 70.

à partir de 1958 on joue en stroke play mais en 1957 on joua le dernier PGA en match play et c'est Lionel Hebert qui le remporta, le jeune frère de Jay.

Lors du premier tour Jay est à 5 coups de Palmer et dit "à chaque fois que l'on fait un par on le ressent comme si on avait fait un birdie".
le deuxième jour Jay prends la tête avec un très beau 67 alors qu'Arnie rend une carte à 74 ...
Ben Hogan rate le second cut d'un point, il y avait 2 cuts, le second à 54 (c'était son premier PGA depuis sa victoire de 1948)

Au troisième tour c'est Doug Sanders qui finit en tête
le quatrième tour est serré surtout rendu plus difficile encore, Jay fait un double au 10 mais il réalise deux birdies sur ses quatre derniers trous alors que Doug Sanders finit en plus trois à 73
Sam Snead est en tête avec un coup d'avance devant Jay avec deux trous à jouer mais il commet deux boggey sur ces trous.

personne d'autre que Well Ellis n'aura joué sous le par sur ce dernier jour, un joli moins 1 i(l finira sixième).
Jay Hebert remporte donc ce PGA d' un coup devant le vainqueur australien de 1947: Jim Ferrier (+2)... en plus 1

Doug Sanders est troisième avec Sam Snead en plus 3... Arnold Palmer the King, partagera la septième place avec Doug Ford et Ken Venturi , cité précédemment, est juste derrière sera donc T9.
Palmer et Hebert shootent un 70 au dernier tour mais les 74 et 75 du King lors des second et troisième tours le priva de ce titre.

Cependant Palmer est numéro un en 1960 et remporte le record de tournois : 8 , cette année là

Aux USA c'est la première fois que deux frères gagnèrent un tournoi majeur, qui plus est le même depuis que les frères Willie et Alex Smith , professionnels écossais, remportèrent l'US Open, en 1899pour Willie et 1906 pour Alex (Willie second), et 1910
EDIT : Jay joua en 1959 et 1961 en Ryder Cup pour les USA et fut capitaine en 1971

sources : Louisiana sports hall of fame, la plus belle partie de tous les temps, Wiki, mes leçons de Golf (Nicklaus)

[eglishadow]

Bob Hope : Leslie Townes "Bob" Hope, né à Londres et émigré avec sa famille dans l'Ohio

Voici , ci dessus, les "actualités" cinématographiques de l'époque, cela signifie très simplement que l'importance que lui donne le monde des medias est à la hauteur de son aura de star....un public nombreux le suit et il blague à tout moment.
Là il dispute le British amateur (en match play évidemment)
Ami de Bing Crosby , Bob était un humoriste et un fantaisiste qui fut une grande star d'Hollywood et considérait avec humour que son profession réelle était "golfeur" et que ses activités de comédiens ne servent qu'à nourrir sa passion.
Il a joué avec tous les présidents des USA de son époque , ici avec le malheureusement fameux Nixon puttantdans le dans le bureau ovale.



et fondé le Bob Hope Classic Chrysler Classic en 1960, un tournoi un peu moins fameux que le Pro Am de Bing Crosby (voir un post plus haut)...passionné de golf il le fut jusqu'à la fin


on le voit ci-dessus en compagnie d'Arnold Palmer avec lequel il a gagné le Pro Am de 1962 : le Palm Spring Desert Classic

Il était aussi un ami très proche de Ben Hogan.
quelques bons mots de Hope :
- c'est magnifique le golf, par un jour splendide vous partagez une partie avec trois autres braves inconnus et au bout de 18 trous vous avez trois solides ennemis
- si vous regardez une partie c'est amusant, si vous jouez, c'est une récréation, si vous peinez et travailler, ça c'est du golf !
- si vous pensez que le golf est relaxant, c'est que vous ne le jouez pas correctement.
- Titleist m'av offert un très juteux contrat...pour ne pas jouer leur balles.
-il y a si longtemps que je m'adonne à ce jeu, que mon handicap est en chiffre romain.
-Gerry (Gerald Ford) est facile à retrouver sur un parcours, il suffit de repérer qu'il conduit la voiturette avec la croix rouge peinte qui y est peinte
-autre : il suffit de suivre les blessés qu'il laisse.
- J'aime jouer avec le président Ford, cet élément facteur de risques évident me booste en adrénaline et je drive 20 yards plus loin
-le président Eisenhower a quitté le golf pour la peinture, ça lui demande moins de coups pour y arriver.
- immédiatement après avoir joué avec Gérald Ford je ressens le besoin impérieux de prendre des leçons, pas de golf, de premiers secours...

il est décédé à 100 ans en 2003


ici en compagnie de George Bush , Gerald Ford et Bill Clinton

il était extrêmenet actif en tout , faisait mille choses, dance, chant, golf, écrire des romans (14) etc...

John Steinbeck disait de lui : "It is impossible to see how he can do so much, can cover so much ground, can work so hard and be so effective. There's a man. There really is a man."
c'est impossible de se rendre compte comment (combien) il avait autant fait, parcouru autant d'endroits (différents), pu travailler si dur et été aussi efficace, ça c'est un homme, c' est vraiment un (grand) homme.

[eglishadow]

ce que l'on voit ici est le fameux John "Mysterious" Montague qui joua une partie en match play avec divers outils tel un râteau, une pelle une batte de base ball etc...
voir plus haut dans ce topic ...sur Bing Crosby
Donc si on a un peu de mémoire , ce qui devait être le cas des scénaristes John Norville et Ron Shelton, on peut voir une scène similaire dans le film "Tin Cup" où Kevin Costner fait le pari de battre un golfeur afin de récupérer ses clubs mis en gage.
https://youtu.be/FTLxoSUot_0?t=41
Dans ce film Costner joua la plupart des coups de golf filmé
il doit être à peu près 14 de handicap.

[eglishadow]

Hello !
voici le portrait du grand Ben Hogan, joueur texan de jégende qui gagna 33 open avant de remporter son premier des 9 "majeurs" gagnés.

le PGA Championship qui se disputait en match play à l'époque... en demi-finale il était 3 down lors du premier tour de la finale 18 trous mais rétablit la situation pour l'emporter sur Ed Oliver par 6 et 4 ...en demi finale il avait mit une véritable fessée à son adversaire Jimmy Desmaret sur une victoire par 10 & 9... et Desmaret n'était pas le premier venu

c'est à l'âge de 9 ans vers 1920 que cet enfant de pauvre entra dans l'univers du golf en commençant par préparer des sacs puis en tant que caddie, tout simplement parce qu'il gagnait davantage (65 cents) que lorsqu'il vendait des journaux... puis il apprit les bases du swing en imitant un joueur de 22 ans, Ed Stewart, qu'il caddeyait .

Quand on lui demandait quelles étaient les raisons qui l'avaient amené à devenir champion il répondait :"... trois choses , je ne voulait pas être un fardeau pour ma mère, je voulais avoir de quoi me nourrir sur la table, et un toit au-dessus de ma tête où dormir"

pour gagner il disait qu'il se battait contre lui, contre le parcours et aussi contre tous les concurrents et que s'il gagnait contre le parcours il avait de bonnes chances d'être en tête"

on le disait fou d'entrainement et dur avec lui même mais il confessait adorer cela tout simplement : "plus je m'entraine et plus j'ai de chance"
affligé par un draw qui se transformait en terrible hook et n'arrivant pas à jouer en fade il fut réveillé par une idée en pleine nuit , attendant le jour pour vérifier si sa théorie était correcte, puis alors que celle-ci fonctionnait tout au long de la journée il décida de la mettre à l'épreuve du feu , sous la pression
il gagna ainsi le George May à Chicago et un autre tournoi bien doté. son secret : tout partait d'un bon grip

tant que sa visualisation (puisque c'est mental) du coup pensé n'était pas là il tapait 20 balles de plus et ce jusqu'à ce que la vision du coup corresponde....le "faucon" se bâtit aisni la meilleure frappe de balle de tous les temps si on en croit quelques observateurs.

On le dit gaucher mais dans une interview en 1987 il balaya cette affirmation comme étant un pur mythe qui venait simplement du fait que son seul et unique premier matériel était un club de gaucher.

pour jouer il faisait tout d'abord attention au lie de la balle et au vent, mais aussi ensuite aux pentes, aux obstacles et surtout à la position du drapeau...il considérait qu'il y avait toujours 6 trous faciles créés par les organisateurs, six difficiles et 6 autres de difficultés variables et ce partout, que ce soit à Augusta ou ailleurs et cela déterminait sa stratégie.

Lorsque qu'on lui demanda s'il avait essayé de taper une balle droite il répondit : "jamais"
"même Jésus Christ ne peut pas taper une balle droite , au mieux c'est un accident et il vaut mieux choisir d'aller à droite ou à gauche et que vous réduisiez cette marge entre ces directions et la droite, c'est plus sur"
C'est ainsi qu'il avait le "fameux Hogan fade" qui au pire s'éloignait de la gauche de quelques mètres...

Il croyait fermement qu'il fallait toucher le fairway, et que, quand bien même vous seriez le meilleur joueur de fers du monde, cela ne vous servirait à rien sinon... pour avoir une bonne chance de putter : toucher le fairway.
Il avouait que lorsqu'il était dans son meilleur jour il ne manquait environ que 3 coups lors d'un 18 trous.

le golfeur qui l'impressionnait le plus était Jimmy Desmaret (le premier qui gagna 3 fois le Masters), qui ,pour lui, était un incroyable créateur de coups de golfs ...photo ci-dessous


son meilleur souvenir était sa victoire à Merion après son terrible accident

laissons en un peu pour la suite

[eglishadow]

Avant de revenir au grand Ben Hogan (il y a tant de choses à comtempler sur ce golfeur)., nous retrouverons Bobby Jones et Walter Hagen, du moins une évocation à travers le film qui passe ce soir sur France ô.
La Légende de Bagger Vance, film de Robert Redford avec Will Smith Matt Damon etc...


c'est davantage un film sur la rédemption, un homme qui perd son swing authentique, son âme et la reconquiert grâce à une sorte de guide spirituel qui lui inspire le chemin...une transposition du Bhagavan (Bagger Vance) indou, une manifestation de Krishna qui apparaît au héro Arjuna (R. Junuh) , qui refuse de se battre , afin de lui inspirer le chemin ....

le truc c'est que ce scénario prend place dans l'histoire du golf des années 30, avec Bobby Jones et Walter Hagen avec quelques péripéties prises à l'histoire ancienne du golf; et Bagger Vance est noir et devient une sorte de guide spirituel.
Comme quoi le golf c'est mental
Il est assez improbable qu'on aurait laissé un noir se balader autour du club house sudiste dans les années 30.

Jole Gretsch (comme les guitares des Beatles) joue Bobby Jones et il est golfeur depuis ses quatre ans, golfeur passionné et fan de Jones
Bruce Mc Gill joue Walter Hagen et se comporte comme lui : toujours plaisantant, s'amusant et prenant la vie du bon côté, mais parfaitement concentré sur le jeu qu'il adorait



les deux acteurs étaient tellement impliqué que Redford était parfois inquiet...il disait à Bruce : "tu devrais quitter ce Knickers Bockers et revenir à la vraie vie" , ce que Bruce ne voulait pas entendre

certaines scènes de golfs sont tournée à Kiawa Island...

[eglishadow]

Coucou ! revoilà de petites histoires...
pour ceux qui ont souffert à Wimereux sur les greens et ceux qui parfois ont des problèmes de putting (tu es là Jean-Paul ? )
quelques petites informations vont vous montrer que vous n'êtes pas seuls au monde.
-On se souvient des "yips" de Bernard Langer qui explose en senior maintenant...et bien le grand Ben Hogan que l'on voit ici à Augusta, eut des sueurs froides et un manque de confiance au putting.
Peut-être est-ce ce qu'il expérimenta ce qui lui fit dire que le putting est un autre sport que le golf .
En avril 1967 à Augusta il a 54 ans et rend une carte de 66, le 8 avril, malgré des douleurs aux jambes (dues à son terrible accident de voiture)
mais il a aussi des problèmes de putting.
le jour suivant, il se battait avec son putting et lâcha la tête pour finir à une 10ème place avec un 77 !

voilà ce qu'il disait la veille, en interview:

"That was like going to the blood bank and giving blood 18 times a day. I've got blood in every cup on this course. ...

"I don't know what it is, but something locks between my ears - maybe it's sawdust - and I just can't swing the putter back. That's why it takes me so long to putt, and I know it's awful for the people to watch.

"It's embarrassing for me, even when I'm alone on a practice green. I get up there, and I just can't hit the ball.

"I don't care where the ball goes, I just want to putt it - but sometimes I can't move the club.

"I'm so embarrassed by my putting I hate to play before anybody. ... But I felt much better about it today, and maybe I've got it licked.

"I just have this impediment on my putting stroke. When I can get up there and hit sometimes they still fall in."

traduction approximative que je demande aux angliciste distingués de corriger, merci :
c'était comme aller à la banque du sang et de donner son sang 18 fois, sur chaque trou de ce parcours.
Je ne sais pas ce que c'était, mais quelque chose se bloquait entres mes deux oreilles, peut-être de la sciure et je ne pouvais pas swinguer mon putter en arrière.
Voilà pourquoi je mettais tellement de temps à putter et je sais combien c'est horrible à voir pour les spectateurs.
C'est si gênant pour moi ce putting même quand je suis seul sur un putting green. Je reste là et je ne peux même pas taper la balle.
Je me fiche de savoir où va la balle, je veux juste la putter...mais parfois je ne peux même pas la putter
, C'est si embarrassant pour moi mon putting que je déteste putter avant n'importe qui d'autre... mais je me sens bien mieux aujourd'hui et peut-être que ça "roulera".
J'ai juste cet obstacle sur mes putts. Lorsque j'y suis et que je frappe (la balle) parfois ça tombe encore.

hélas il shoota 77

[eglishadow]

Bonjour à tous !
voici à travers l'histoire d'un fameux parcours quelques vues sur des personnages qui ont fait l'histoire du golf français et du sport en général.
Chantaco , parcours prestigieux du vieux continent créé en 1928 par René Thion de La Chaume.
Ce haut fonctionnaire ayant participé aux jeux olympiques de 1900 (escrime) achète 130 hectares en 1926 où 5 fermes se trouvent situées.
La ferme Chantacoénia donnera son nom au parcours.
C'est donc le 1er Novembre 1928 que l'on inaugure ce parcours....Arnaud Massy, le meilleur golfeur français de l'histoire participe à cette partie inaugurale (je rappelle qu'il est le seul Français à avoir gagné l'Open Championship, celui de 1907, terminé second après un play off contre Harry Vardon en 1911 au Royal St George, vainqueur du premier open de France en 1906; puis 1907, 1911 et 1925).
Le parcours a été dessiné par l'architecte Harry S Colt .

Dès 1930 c'est Simone, la fille de R Thion de Lachaume qui va prendre les rennes de Chantaco ...elle épouse aux débuts des années trente le tennisman René Lacoste (le crocodile) un des "mousquetaires".


Elle avait remporté , entre autres belles victoires, le British amateur en 1924 et 1927


Le pays basque et le golf français doivent leur essor à l'arrivée des britanniques attachés au sud-ouest de manière historique (Aliénor d'Aquitaine) et surtout friant du climat favorable.
Thion de La Chaume voulait que les "cadets" (on parle français) sachent jouer au golf et nombreux sont ceux qui sont sortis de ce creuset .
Avec cet essor nouveau un foule de célébrités est venue à Chantaco dont Charlie Chaplin, le Prince de Galles, le prince de Bourbon, Jacques Thibault le violoniste disparu comme Marcel Cerdan dans un accident d'aviation.

Parmi les célébrités qui ont été attachés à ce club est le fameux "Kiki", Jean Larretche, né dans une des fermes du domaine de Chantaco (celle du trou 1), avant la création du parcours et décédé ce 25 janvier 2016 à l'âge de 92 ans
Il habitait un appartement occupé avant lui par Arnaud Massy
histoire à suivre...

[eglishadow]

Hello !
je reviendrai sur le golf de Chantaco et ses personnages plus tard.
Fumsek a eu la bonne idée d'évoquer Moe Norman à propos du cas B DC et du "single plane swing"... pas Greg Norman
Moe Norman était LE golfeur le plus doué sur ce type de swing pas toujours très beau...il l'avait trouvé de façon empirique en frappant des millions de balles sans trop se poser de question.
il est décédé en 2004 et fait partie du Hall of Fame Canadien.
Tiger Woods l'admirait , Ken Ventury aussi et Trevino avait dit de lui que c'était le meilleur frappeur de balles de tous les temps.
Il est né au Canada en 1929, et s'est fait renversé par une voiture à l'âge de 6 ans
enfant solitaire et extrêmement timide , le golf fut son activité favorite


imaginez que vous jouez Courson préparé pour des qualifications à l'Open de France et que vous réussissiez un score de moins 15 !, soit 57 coups, il le fit quatre fois, et plusieurs autres fois un score de 61

il avait un caractère exécrable, fuyait toute compagnie, parfois ses amis ou de bonnes âmes allait chercher son chèque et la coupe car il était bien trop timide, incapable de dire trois mots à une remise de prix.
Il parlait très vite, et répétait souvent les mêmes mots, c'est en visionnant "rain man" qu'un couple d'amis très proche s'aperçut qu'il était tout simplement autiste
il dormait dans sa voiture la veille d'un tournoi, ou même dans un bunker.

C'était assez facile de se moquer de lui, on le trouvait parfois au bord d'un lac, après l'avoir cherché longtemps après un tournoi ou alors replaçant les quilles dans un bowling.
une fois il perdit un open, celui du Québec, à cause d'un quatre putts sur le 18. quelques jours plus tard lors d'une reconnaissance du Canadian Open, quelques journalistes allèrent le rejoindre au trou 10
L'un deux , constructif en diable , lui demanda de façon ironique si son putting était bien en place
sur un par 3 de 251 m (230 verges ) il prit son driver et mis directement la balle dans le trou et répondit avant que la balle n'atterrisse : "aujourd'hui je n'aurais pas besoin du putter"

en partie amicale, alors que ses partenaires lui conseillaient de ne pas prendre son driver à cause d'un ruisseau barrant le fairway à 260 m, il répondit : "et alors ! il y a un pont) et fit passer la balle sur le pont.
"Coup de pot " dit une des partenaires
alors Moe frappa une deuxième balle puis une troisième et répondit "aujourd'hui j'ai beaucoup de chance"

voili voilou : sur un clinic
As Norman continued his demonstration, the crowd began murmuring in disbelief. Moe was systematically hitting every ball straight down the middle, calling out trajectory and distance before each shot. “M.O.S. More of the same,” he announced. During the hour-long demo Norman never took a divot and never landed a ball more than 10 yards off-center—except when he intentionally hooked, sliced, or topped the ball, which he can also do with pinpoint accuracy. When the clinic concluded, the assembled adults swarmed around him requesting autographs and photographs—reminiscent of treatment afforded rock stars, not aging, unknown golfers

un golfeur inconnu chez nous mais qui frappa l'imagination des plus grands .

[eglishadow]

[youtube]w8bphcoEGc4?list=PLpf2JaQHvp6Sn-zP71Qm9a5sl4l290o_6[/youtube]

désolé , ça ne fonctionnait pas

[eglishadow]

désolé fausse manip que j'ai réparée car la vidéo était invisible...on y voit des témoignages dont celui de TW...

[eglishadow]

désolé fausse manip que j'ai réparée car la vidéo était invisible...on y voit des témoignages dont celui de TW...

je l'aime bien celle-là on dirait que tu as pris un coup de vieux sur ton profil

j'ai toujours été un vieux c.... et un gamin
je savais que ça te plairait

[Malalindex]

Toujours intéressantes ces histoires Egli!

[eglishadow]

Toujours intéressantes ces histoires Egli!

merci ,
tu progresses à ce que je constate
te verra-t-on à la Ryder ?

[eglishadow]

GAME OF GOLF : c'est ainsi que les anglo-saxons définisse ce sport , c'est un jeu
je ne saurais trop vous conseiller le "petit livre rouge" de....Harvey Penick

je vois l'urgence ici de reprendre cette idée et ce à tous nos niveaux de golfeurs amateurs et de forumeurs , trop d'entre nous se torturent et en oublie le "jeu", la plaisir et l'indispensable détente.
Alby, Malalindex et beaucoup d'autres dont je suis parfois se sente déstabilisés par de mauvais coups ou une "injustice" (perdre sa balle sur le fairway par exemple ou se la faire prendre , ce qui revient au même)
alors à nous, les stressés du jeu je doi faire l'apologie du livre rouge de Harvey Penick (un pro -coach US) qui nous recadre dans l'essentiel du jeu
Harvez Penick est contemporain (plus vieux) de Ben Crenshaw, de Tom Kite et d'autres
Ben Crenshaw dit de lui dans la préface qu'un de ses amis disait : je crois que c'est l'homme le plus heureux que j'aie jamais vu".
Le golf sous toutes ses formes a apporté le bonheur à Harvey Penick.
Ben Crenshaw continue dans la préface (donc les références aux anciens sont présents dans tout golfeur pro de qualité) :
"par bien des aspestc, Harvey me rappelle.Old Tom était un fabuleux joueur de Saint Andrews, quatre fois vainqueur du British Open. Contrairement à Harvey on ne connaît pas trop sa manière d'enseigner, mais beaucoup mieux sa façon de communiquer la philosophie et la tradition du jeu, en suscitant de profondes émotions. En tant que professeur honoraire et conservateur des links de St Andrews, il a pu observer la profonde évolution du jeu au cours d'une longue vie paisible, entouré de l'affection générale, sacahant qu'il avait contribué à ce que chacun éprouve du plaisir au golf, quelque soit son niveau.
Old Tom était un homme sage, traitait tout le monde de manière égale et gardait des idées simples. Tant qu'il était avec ses nombreux amis, qu'il s'agisse de jouer au golf ou d'en parler , il était satisfait...
Bien souvent Tom disait : "Dieu et le golf m'ont gardé en vie ...".

donc Ben Crenshaw poursuivait sur le sujet d'Harvey Penick : ...mais ceux d'entre nous qui ont eu la chance de le connaître ont été touché par cet homme courtois et généreux dont la gentillesse particulière n'a pas d'équivalent. Je n'ai jamais vu cet homme plein de compassion élever la voix...Pour toute ces raison j'ajouterai simplement que Harvey réprésente le meilleur de ce que la vie et le jeu de golf peuvent offrir....
témognage de Betsy Rawls (8 majeurs féminin, 55 victoires LPGA) :
pendant trente ans, jusqu'à ma retraite du golf en 1975, Harvey Penick a été mon unique professeur.
Pour moi il ramenait le golf comme la vie à quelques principes solides, irréfutables, essentiels, qu'il exprimait sans fioritures, avec réalisme, et souvent beaucoup d'humour.
Quand il fallait s'échapper des complexités et des traumatismes émotionnels du circuits, il représentait un refuge. Consulter Harvey était une récréation, l'occasion de remettre les choses à leur juste place....

Byron Nelson ("Lord Nelson"): "Harvey Penick est l'un des plus grands enseignants de l'histoire du golf. Il a aidé de nombreux joueurs, moi compris, ainsi que les centaines d'élèves que j'ai pu lui envoyer.
Harvey est un véritable gentilhomme et nombre de ses élèves sont devenus mes amis, Je le placerai toujours parmi les miens."


Kite , Penick Crenshaw.
Ben Crenshaw gagna le Master quelque jour après avoir assisté ("activement") aux funérailles de Harvey Pennick (1995) et en références à son ami et coach dit en subsatnce qu'il avait joué avec un 15ème club dans son sac dans son inreview après sa victoire.

le temps ne fait rien à l'affaire aurait dit Brassens : il devint le second plus vieux vainqueur du Masters à 43 ans

[eglishadow]

GAME OF GOLF : c'est ainsi que les anglo-saxons définisse ce sport , c'est un jeu
je ne saurais trop vous conseiller le "petit livre rouge" de....Harvey Penick

je vois l'urgence ici de reprendre cette idée et ce à tous nos niveaux de golfeurs amateurs et de forumeurs , trop d'entre nous se torturent et en oublie le "jeu", la plaisir et l'indispensable détente.
Alby, Malalindex et beaucoup d'autres dont je suis parfois se sentent déstabilisés par de mauvais coups ou une "injustice" (perdre sa balle sur le fairway par exemple ou se la faire prendre , ce qui revient au même)
alors à nous, les stressés du jeu je dois faire l'apologie du livre rouge de Harvey Penick (un pro -coach US) qui nous recadre dans l'essentiel du jeu
Harvey Penick est contemporain (plus vieux) de Ben Crenshaw, de Tom Kite et d'autres
Ben Crenshaw dit de lui dans la préface qu'un de ses amis disait : je crois que c'est l'homme le plus heureux que j'aie jamais vu.
Le golf sous toutes ses formes a apporté le bonheur à Harvey Penick."
Ben Crenshaw continue dans la préface (donc les références aux anciens sont présents dans tout golfeur pro de qualité) :
"par bien des aspects, Harvey me rappelle Old Tom était un fabuleux joueur de Saint Andrews, quatre fois vainqueur du British Open. Contrairement à Harvey on ne connaît pas trop sa manière d'enseigner, mais beaucoup mieux sa façon de communiquer la philosophie et la tradition du jeu, en suscitant de profondes émotions. En tant que professeur honoraire et conservateur des links de St Andrews, il a pu observer la profonde évolution du jeu au cours d'une longue vie paisible, entouré de l'affection générale, sacahant qu'il avait contribué à ce que chacun éprouve du plaisir au golf, quelque soit son niveau.
Old Tom était un homme sage, traitait tout le monde de manière égale et gardait des idées simples. Tant qu'il était avec ses nombreux amis, qu'il s'agisse de jouer au golf ou d'en parler , il était satisfait...
Bien souvent Tom disait : "Dieu et le golf m'ont gardé en vie ...".

donc Ben Crenshaw poursuivait sur le sujet d'Harvey Penick : "...mais ceux d'entre nous qui ont eu la chance de le connaître ont été touché par cet homme courtois et généreux dont la gentillesse particulière n'a pas d'équivalent. Je n'ai jamais vu cet homme plein de compassion élever la voix...Pour toute ces raisons j'ajouterai simplement que Harvey réprésente le meilleur de ce que la vie et le jeu de golf peuvent offrir...."
témoignage de Betsy Rawls (8 majeurs féminin, 55 victoires LPGA) :
"...pendant trente ans, jusqu'à ma retraite du golf en 1975, Harvey Penick a été mon unique professeur.
Pour moi il ramenait le golf comme la vie à quelques principes solides, irréfutables, essentiels, qu'il exprimait sans fioritures, avec réalisme, et souvent beaucoup d'humour.
Quand il fallait s'échapper des complexités et des traumatismes émotionnels du circuits, il représentait un refuge. Consulter Harvey était une récréation, l'occasion de remettre les choses à leur juste place...."

Byron Nelson ("Lord Nelson"): "Harvey Penick est l'un des plus grands enseignants de l'histoire du golf. Il a aidé de nombreux joueurs, moi compris, ainsi que les centaines d'élèves que j'ai pu lui envoyer.
Harvey est un véritable gentilhomme et nombre de ses élèves sont devenus mes amis, Je le placerai toujours parmi les miens."


Kite , Penick Crenshaw.
Ben Crenshaw gagna le Master quelques jours après avoir assisté ("activement" la veille de son premier tour) aux funérailles de Harvey Pennick (1995) et en référence à son ami et coach dit en subsatnce qu'il avait joué avec un 15ème club dans son sac dans son interview après sa victoire.

le temps ne fait rien à l'affaire aurait dit Brassens : il devint le second plus vieux vainqueur du Masters à 43 ans
Harvey était son ami et son coach :
https://youtu.be/ctsm78mKZpE?t=217

"I'have done it , I've done it for Harvey "

[eglishadow]

et oui...merci l'ami
voici le livre (que l'on trouve traduit, pas d'inquiétude)

mon insolent de fils que j'ai mis patiemment au golf me l'a offert et dédicacé :
"en espérant qu'après avoir lu ce livre, mon papa puisse enfin se hisser au niveau de son fiston" (avec un petit dessin)

ça sent la fessée méritée en MP

[eglishadow]

additif en Anglais concernant la victoire et son lien avec Harvey Penick :




Ben Crenshaw might not have won the 1995 Masters Tournament had Carl Jackson not taken the "caddie shortcut" to the edge of the ninth fairway at Augusta National Golf Club to save some time.

The move put Jackson about 150 yards away from Crenshaw, who was teeing off on No. 9.

It allowed Jackson to see two flaws in Crenshaw's swing during a pivotal practice round, and helped set in motion Crenshaw's unlikely victory.

Crenshaw was struggling with his game -- and his emotions. Famed golf instructor Harvey Penick, who helped Crenshaw when he had swing problems, had died the previous Sunday.

Crenshaw would travel to Austin, Texas, for Penick's funeral the next morning, a day before the first round of the Masters.

"I was an emotional wreck; my concentration was not there," Crenshaw said recently. "My game was bad and so was I after that news Sunday night (about Penick's death)."

When Crenshaw returned from Penick's funeral, he came back with confidence in his game, thanks to the changes Jackson had suggested.

And playing with memories of Penick in his head, Crenshaw went out and shot 70-67-69-68. His 14-under-par 274 clipped Davis Love III by a shot.

Afterward, Crenshaw credited Jackson with helping him win.

Jackson knows his friend's swing so well that even Crenshaw's late father, Charlie Crenshaw, would encourage him to say something if he felt his son's swing was slightly off.


1995 Masters
Earn.

1 Ben Crenshaw -14 70 67 69 68 $396,000
2 Davis Love -13 69 69 71 66 $237,600
3 Jay Haas -11 71 64 72 70 $127,600
3 Greg Norman -11 73 68 68 68 $127,600
5 S. Elkington -9 73 67 67 72 $83,600
5 David Frost -9 66 71 71 71 $83,600
7 Scott Hoch -8 69 67 71 73 $70,950
7 P. Mickelson -8 66 71 70 73 $70,950
9 Curtis Strange -7 72 71 65 73 $63,800
10 Fred Couples -6 71 69 67 75 $57,200
10 B. Henninger -6 70 68 68 76






cf the Masters Chronicle

[eglishadow]

Coucou revenons à Chantaco, qui a été le creuset de très grand champions, femmes et hommes
ce nom est une déformation de Santiago, car se trouvant sur la route du chemin de Compostelle
Kiki avait connu Arnaud Massy dont la femme passait faire le marché à St Jeand de Luz, il habitait d'ailleurs l'appartement occupé par Arnaud Massy
on a parlé de René Lacoste et de son épouse Simone Thion de La Chaume, 13 fois championne de France et championne de Grande Bretagne : British amateur.


leur fille Catherine Lacoste fut la très grande championne que l'on connaît..(sa fille est présidente du golf)



Jean Garaïalde (fils de Raymond) sorti pro de Chantaco, Bernard Pascassio aussi

Marcel Verdier, Arnaud Massy et Raymond Garaïalde



il faut surtout parler ici du golf féminin en la personne de Catherine Lacoste seule femme française à avoir remporté l'US open...
elle a remporté aussi l'US et le British Amateur
4 fois l'open de France , trois fois l'Open d'Espagne entre 1960 et 1976
qui dit mieux ?

[eglishadow]

coucou !
merci à Flaupchotte pour son avis sur Spieth qui m'a inspiré...effectivement Spieth n'a pas le swing de Rose MAIS...
dans l'histoire du golf on ne peut se permettre de passer sous silence un autre Texan, le fameux "Texmex" Lee Trevino pour lequel j'ai ne affection particulière vu son côté positif et plaisantin.
Côté swing, ce n'est ni Ben Hogan (un Texan aussi) ni Rose non plus
Il a pourtant 6 majeurs à son actif et fut le premier joueur à remporter dans la même année l'US open, le British Open et le Canadian open (1971) seul Tiger Woods réussit a égaler cet exploit.
Très pauvre, il débuta très jeune dans les champs de coton (on dirait un film sur le Sud traditionnel ) puis comme caddie à 8 ans puis à 17 ans s'engage comme marine pour 4 ans ...il devint pro en 1960.

quelques mots de lui : "j'ai été touché par la foudre, j'ai fait partie du corps des Marines, j'ai voyagé dans tous les coins du monde, et je n'ai peur de rien sauf de ma femme "

et pour en revenir au sujet " : il n'existe rien de mieux qu'un touché naturel, et le touché naturel s'obtient en frappant des milliers de balles"
Son swing n'est pas beau et pourtant il est considéré comme un des meilleurs frappeurs de balles de l'histoire, principalement en fade en s'alignant sur la gauche de la cible, et de façon étonnante il arrivait à placer la balle où il voulait exactement.

Nicklaus le félicita en lui disant " tu n'imagines pas combien tu es bon pour m'avoir battu ainsi"

Un jour un élève de Harvey Penick joua avec Trevino...
au deux le jeune golfeur tapa ce qu'il croyait être un bon coup mais une dizaine de mètres court du drapeau.
alors Trevino lança une balle par terre et lui dit :
"mets là sur un te et tape, mais cette fois sans avancer la tête
- "Comment faire ?"
Trevino répondit :
: "lis sur mes lèvres .N'A-VAN-CE-PAS- LA- TETE
Chaque fois que tu taperas une balle, je veux que tu penses : Lee me regarde et me demande de lire sur se lèvres.
Le garçon très impressionné fit un autre swing sans avancer la tête...la balle dépassa de trois mètres le trou, en draw et revint en arrière
Lee s'exclama : "j'ai enfanté un monstre !"
9 trous plus tard, à la fin Lee du s'en aller
et dit
"faut que je te quitte Frankenstein, n'oublie pas ce que je t'ai dit"
(extraits du petit livre rouge de H. Pennick et divers articles)
REMARQUEZ SON GRIP DE PUTTING

[eglishadow]

Coucou !
Mardi un ami m'a raconté un eagle sur un par 5, fer 2 à 1,50 m du mat et cela m'a rappelé mon fer 1 Ram...la marque que jouait Watson et ce club m'avait permis de faire des cartes honorables en Irlande à Tralee et Lahinch.

Tom Watson (le "vrai Watson" ) est né à Kansas City en septembre 1949, il a donc 66 ans ..
il n'a jamais gagné le PGA mais a 8 majeurs à son tableau de chasse, 5 seniors majeurs, 39 victoires sur le PGA tour et 14 sur le Champions Tour, cinq fois numéro un à la money list entre 77 et 84
Trophée Vardon : 77, 78 et 1979. et 6 fois joueur de l'année
entre les périodes Nicklaus et Woods il fut le meilleur dans le jeu.
il lui manque le PGA...mais il est membre honoraire de St Andrews et partage la seconde place des records de victoires (5) à l'Open Championship derrère Vardon (6 victoires)

Avec Sam Snead il est le plus ancien joueur pour sa longévité à ce niveau...la concurrence était rude car on peut par exemple cité que Nicklaus a fini quatre fois second sur ses 8 victoires en majeurs...bataille titanesque dont Nicklaus sorti tout de même et finalement à son avantage

Surnommé "Huckleberry Dillinger", il était pourtant considéré à ses débuts comme un joueur craquant sous la pression.
son visage d'ange cadrait mal avec son instinct de tueur, d'ailleurs je devrais garder tout cela au présent.
il dit : j'ai appris à gagner en perdant et en détestant cela"
"Lord" Byron Nelson (son mentor devenu son ami) le prit sous son aile et la poisse cessa.

il dit aussi : de nombreux gars ne sauront pas ce qu'est la défaite car ils n'ont jamais été en position de la connaître"
Lany Wadkins : "Tom ne tolèrerait jamais une faiblesse, et si elle survient il ira au practice jusqu'à ce que le mauvais génie disparaisse"
Donc un acharné du boulot connu pour taper des millions de balles.

D'aucuns considèrent que "the Open Championship" de 1977 à Turneberry est la partie du siècle, un "duel au soleil" contre le Golden Bear, dont il partagea la partie du premier au dernier tour pour l'emporter d'un coup au 72 ème trou.


photo au British de 1977

un autre fameux et historique moment est son chip in à Pebble Beach qui le place pour la victoire finale sur un birdie qui viendra.
deux pages fabuleuses de la grande histoire du golf :

[eglishadow]

British de 1977

[eglishadow]

Binetôt l'US Open à Oakmont

un majeur que Theodore Ernest Els , dit Ernie Els ou le "big Easy" a remporté de haute lutte sur ce même parcours Oakmont en 1994...son premier sur ses 4 majeurs
le surnom de "big easy" lui vient de sa stature athlétique associée à un swing fluide et ryhtmé, presque doux.

en play off sur 18 trous contre Colin Montgomery et Loren Roberts, il commence très mal par un boggey et un triple au second trou et réussit à jouer un 74 comme Roberts qu'il battra ensuite en mort subite au premier trou suivant ce play off de 18 trous...imaginez donc la difficulté du parcours du futur open 2016 (à faire sur WGT )



il est un des 6 joueurs à avoir remporté l' US Open et le British deux fois...il a remporté 67 victoires professionnelles.
7 victoires dans le World Match Play Championship , un record.
Recordman des gains sur le tour Européen avant que Westwood ne le détrône

Bien entendu il a aussi et malheureusement illustré encore sa légende par le fait très embarrassant de son putting (6 putts à 90 cm) à Augusta ...rejoignant Ben Hogan dans la souffrance de ce petit drame incompréhensible.
2004, la presse friande de titres accorcheurs appellent le "big five" , terme copié sur le "big three" les cinq joueurs qui dominent cette période du golf et il en fait partie :Tiger Woods, Vijay Singh, Ernie Els, Retief Goosen et Phil Mickelson.
ce terme n'est pas faux car il remplace Gary Player comme "sudaf" (un des "big three")

2005 blessure grave au genou lors d'uen partie de pêche en Méditerranée , ilrevient tout de même.

Pour nous autres Français il faut souligner sa victoire à l'Open Championship en play off en 2002 contre Thomas Levet, et les Australiens
Apple by et Elkington.


d'ailleurs sur quatre majeurs gagnés il a 3 victoires en play off.

Avec un fils autiste, Ernie est à l'origine de sa fondation Sud- africaine et aussi en Floride contre cette maladie, associant des grands noms du golf à cette cause .

Il a aussi dessiné aussi des parcours dans le monde entier.
Oakmont sera une occasion de revoir ce joueur

[antilolo]

Les français se rappellent bien de British 2002, reporté en double playoff contre Thomas Levet.
On se rappelle aussi malheureusement de son premier tour cauchemardesque au British 2014, où il prend 3 putts à moins d'un mètre après avoir mis son drive dans la tête d'un spectateur.

Mais j'adore regarder cette grande carcasse swinguer tout en rythme, presque en douceur. Son swing est un exemple de relâchement et de fluidité, un peu à la Federer au tennis.
A voir et revoir sans modération

[eglishadow]

Coucou !

encore l'US open
c'était il y a un peu plus de cent ans, le début de l'expansion du golf aux USA et celui de la suprématie des Américains sur le noble jeu.
j'avais débuté ce topic par la victoire de Francis Ouimet, pierre angulaire de cette histoire, accompagné de son ami et caddie de 10 ans , Eddie Lowery, à l'Us open de Brookline
la seule enfant encore vivante de l'exubérant Lowery : Cynthia Wilcox



revenons à ce gentil caddie, gamin résolu....
Il gagna lle Massachusset junior amateur, puis le Massachusset amateur, le Bing Crosby pro Am en 1955 en compagnie de Byron Nelson (tout se croise non ?)
Il était d'ailleurs l'ami de Crosby et de Ed Sullivan

on le voit ici à gauche en compagnie de Francis Ouimet âgé


Sans la résolution inébranlable de Francis qui voulait conserver son très jeune caddie durant l'open malgré les pressions, sa fille affirmait que la vie de son père n'aurait jamais pris la tournure favorable qu'elle a eue :
“The gist of what I said is that my father probably would have made a success of himself, but if Francis Ouimet had not allowed him to caddie at the Open, his life would not have turned out the way it did

en 1956 Lowery arrangea , à Cypress Point, le match entre Ben Hogan associé à Byron Nelson contre les amateurs Ken Venturi et Harry Ward (employé de Lowery), partie qui vit 27 birdies , et l'eagle de Ben Hogan qui rentra un plein wedge.
Eddie Lowery quitta se monde en 1984.

Cela peut surprendre, mais Francis Ouimet attachait une plus grande valeur à ses victoires à l'Us Amateur de 1914 et 1931.

on peut trouver ces propos dans le livre paru en 1932 "the Game of Golf"
il commença d'ailleurs l' US open de 1913 par un drive topé de 35 mètres, mais gagna l'Open en play off de 18 trous contre Ray et Vardon...

Ouimet était un émigré issue de la classe ouvrière et il prit réellement conscience lors de cet open , en voyant flotter le ruban tricolore à la veste d'eddie Lowery, qu'il était un vrai américain... cela lui donna une inspiration positive
et il écrivit ce que lui dit Eddie :
" tu dois battre ces camarades , Francis, ne leur permet pas de retraverser l'eau en emportant le trophée avec eux"

On sait la suite : Vardon voulant exécuter un coup décisif le rapprochant de Ouimet qui menait d'un coup et qui vit sa balle finir dans ce bunker (qui porte le nom de Vardon's Bunker)

Ouimet, peu atteint par la gloire, dîna avec un ami puis alla voir une pièce de théâtre et rentra tranquillement chez lui...il avait posé la première pierre du développement du golf au USA et de l'US open :
dont voici un extrait

“The most significant championship in American golf history happened here,” said Michael Trostel, the USGA’s curator and historian, a Massachusetts native, and a Ouimet Scholar. “It’s really who he beat. Ouimet came here and beat Harry Vardon, already a 5-time British Open champion, and Ted Ray, defending British Open champion. Ouimet was really the first American golf hero.

[eglishadow]

Bonjour à tous !
l'US Open vient de se terminer à Oakmont, parcours très difficile qui doit d'ailleurs être en tête des parcours choisis pour cet Open (9 fois si je ne me trompe pas), Victoire de Dustin Johnson qui a enfin son majeur avec un dernier tour de très grande classe.

il y a un peu plus de 40 ans en 1973 le champs des joueurs était exceptionnel : Garry Player, Lee Trevino, Tony Jacklin, Arnold Pammer, Ray Floyd, Jack Nicklaus, Johnny Miller, Tom Weiskopf...
C'est le 73 ème Us Open et il se joue à Oakmont... le parcours est alors uen par 71 réputé très difficile.
Arnold Palmer suivi par son "army" partagera ses parties des deux premiers tours avec Johnny Miller et Garry Player mène le tournoi des ces deux premiers tours.
Player jouera - 4 au premier tour
en seconde position au premier tour nous avons Lee Trevino, Ray Floyd et Jim Colbert en 70
puis suivent Palmer, Nicklaus, Ralph Jonhson, Bob Charles, Gene Littler (pour ceux qui ne connaissent pas ce joueur, il a remporté l'US Open, en 1961 et a perdu en play off le Master de 1970 et le PGA de 1977) dans le par*

Garry Player est toujours en tête au second tour, et son 1 sous le par le porte à - 5, Jim Colbert talonne à moins 4...
Suivent Jack Nicklaus (il a déjà 3 US Open), Johnny Miller et Bob Charles à moins 2.
Palmer Trevino , Jacklin , Weiskopf, Berek, Julius Boros ( 3 majeurs) sont en T6 dans le par 71 +71 = 142

au troisième tout Miller perd pied avec un 76 (+5) du surtout à l'absence de ses notes, qu'heureusement sa femme Linda retrouvera et lui apportera ...donc Miller est plus 3 sur les trois tours.
Garry Player rend un 77 qui le place en neuvième position en compagnie de Nicklaus (+1 sur les 3 tours), Trevino et Charles sont en T6 ... à moins 2 en tout (211 coups)
Tom Weiskopf malgré un 68 est en T 5 , tout cela parce que la première place est partagée entre Palmer (68), Jerry Heard qui score 66, Julius Boros (68 et John Schlee (67) soit moins 4 au total à 210 coups

arrive le troisième tour les pluies de la nuit ont arrosé le parcours.
Miller part avec six coups de retard, partageant la 13 ème place.... peu le voit gagner

il fait birdie sur les quatre premiers trous... mais il commet un boggey au 8 ce qui semble égratigner ses chances.
Mais chose exceptionnelle il fait 5 birdies à la suite sur les trous suivant...un jeu de fers exceptionnel qu'il avait à son apogée (il disait savoir ne jamais s'écarter de plus de 2 yards de la ligne choisie)

Après avoir fait le par au 14 il revient à égalité avec Palmer, Boros et Weiskopf...

au 15, son approche arrive à 3 m et c'est un birdie qui le met seul en tête.
au 18 son putt de 6 m flirte avec le bord du trou mais il rentre le retour pour un 63 final sur le quatrième tour et remporte son premier majeur

ce score est toujours un record sur un tour final de majeur
Miller prit tous les greens en régulation et ne fit que 29 putts.
dix de ses approches furent à moins de 4,5 m dont 5 à moins de 1,80 m

ce score est remarquable car,sur ce dernier tour, seul 3 joueurs firent un score en dessous du par : des 70 ... Trevino (T4) Weiskopf (T3) et John Schlee (T2)

[eglishadow]

La virgule de Miller au 18 qui le prive d'un 62 !!!

[eglishadow]

Un bonjours ensoleillé à tous (ça fait du bien)
VOus connaissez to la marque Tommy Armour, ce nom fameux a un lien avec l'US Open et en particulier s'il est disputé Oakmont

son histoire est assez exceptionelle
on l'a surnommé l'Ecossais d'argent "the Silver Scot".

il est né en septembre 1894 à Edimbourgh, habituellement les écossais de cette époque devenus pro commençaient en tant que caddie, et bien pas lui, il étudia à l'université.
Participant à la première guerre mondiale , notamment dans une unité de chars, il perdit la vue en raison d'exposition au gaz moutarde, sa conduite héroïque lui fit rencontrer George V.
Blessé, il reçut des plaques de métal à la tête et au bras gauche et pendant sa convalescence il put retrouver l'usage de l'œil droit
pas trop facile pour bien jouer au golf tout ça !


mais cela lui permit tout de même de jouer bien plus au golf.
En 1920 il gagne l'Open amateur de France puis émigre aux USA où il rencontre ce bon et brave Walter Hagen qui lui obtient un poste de secrétaire au Westchester Biltmore club, puis obtient la nationalité américaine.

le lien avec l'US open arrive avec sa victoire en 1927 (photo au-dessus) à Oakmont qui s'y tient pour la première fois sur ce difficile parcours (1903) , puis le PGA en 1930 et enfin "the Open Championship" en 1931, cet exploit futune peu caché par celui de Bobby Jones
EDIT : Il est tout de troisième des 9 golfeurs de l'histoire à avoir gagné ces trois majeurs différents (après Walter Hagen et Barnes)
Drawin considérait son swing comme étant le plus pur et le plus rythmé et il est connu pour avoir été le meilleur joueurs de bois de tous les temps et un exceptionnel frappeur de balle.
Il ne pouvait pas gagner le Masters (pas encore au programme) mais remporta comme Walter Hagen le Western Open, considéré comme le quatrième majeur de son époque
Il gagna à Carnoustie "the Open Championship) disputé sur ce golf pour la première fois

"ce n'est pas la capacité à réaliser de très grands coups qui fait un champion mais son habileté à ne faire que très peu de mauvais coups"

Il gagna trois fois l'Open du Canada, seconde meilleure performance.

là c'est un record qui ne fut jamais égalé dans aucun tournoi PGA, mais ce record n'est pas glorieux (sauf si on considère sa tenacité,
Shawnee Open 1927)

on appelle cela le " Achaoeopteryx" (c'est un 15 au dessus du par ou davantage lors d'un Open) : il shoota 18 au dessus du par "grâce" à un 28 sur un par 5 !!! si si !
10 balles tout droit en hors limite !!! (on l'aime aussi pour ça, nos déboires ne sont pas uniques et je dois dire que je suis battu, pas pour le 15 mais pour le 28 !. )
Ce magnifique record tient toujours.

il mit fin à sa carrière de golfeur pro en 1935 faisant quelques apparitions, et devint enseignant de golf en Floride et aussi dans l'état de New York où il passait ses étés. Il faisait des exhibitions en faveur de la Croix Rouge durant la guerre de 40.


On connaît aussi son petit-fils Tommy Armour III qui est connu pour avoir gagné le Valero Open avec un score de 254 sur 72 trous, ce qui reste un record sur le PGA (il s'est blessé et a quitté le PGA Tour en 2006.
puis il revient en 2009 et est le premier à répeter une vitoire sur le Callaway Pebble Beach Invitational

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[eglishadow]

Dans la série des US Open , une année a retenu mon attention , et ce pour relater un certain état d'esprit au golf qui ne nuit ni à la concentration ni à la performance et à la "bagarre" pour la victoire n'en déplaise à certains fâcheux que j'ai rencontré dimanche (et encore je n'avais même pas fait le centième de cela)
Il s'agit de 1971 , Us Open disputé à Merion (banlieue Nord Ouest de Philadelphie et qui fut remporté en play off par Lee Trevino, le "Merry Mex", pas de suspense donc

Lee avait déjà remporté son premier majeur à l'US OPEN de 1968 d'Oakmont, ceux qui joue sur WGT peuvent se rendre compte des parcours
1971 fut une grande année pour Trevino qui remporta 6 tournois PGA et mieux fut le premier à remporté l'Us Open à Merion donc , puis deux semaines plus tard the Canadian Open suivi une semaine plus tard par la Claret Jugg de "the Open Championship" ...record qui ne fut égalé que par Tiger Woods en 2000 ! donc remporté les 3 open nationaux la même année

On peut aussi noter qu'un amateur du nom de Jim Simpsons perdit l'opportunité de rejoindre le play off (sur 18 trous) au 18, il driva dans le rough et commit un double boggey au lieu du birdie escompté
du beau monde à cet open : Garry Player, Ray Floyd, Tom Wheiskopf, Johnny Miller, Jack Nicklaus,Tonny Jacklin, Arnold Plamer, Chi chi Rodriguez, Julius Boros, Littler etc...

Trevino rate un putt pour le par au 72 ème green et Nicklaus rate le sien pour birdie , un putt de 4 m, les voici donc en play off.
Pour Trevino battre Jack dans un tournoi est très difficile à son avis, et le battre en majeur l'est encore davantage.

leur jeu est différent et Lee le sait, il sait que Jack envoie la balle très haut (selon lui, la plus haute du tour), généralement en fade et peut la stopper vite sur des greens très durs
le jeu de Trevino, ce qu'il aime et de faire atterrir la balle avant et de la laisser rouler sur le green, en fade aussi, le plus souvent...donc ce sera difficile avce les greens de Merion
Trevino est un sensible, rieur, plaisantin ce qui cache parfois sa préoccupation et ses doutes mais un compétiteur acharné, une fois la chose pensée il agit... il est talentueux d'origine très simple et intelligent...il connaît les tenants et les aboutissants pour tenir face à Nicklaus dans ce play off mais à son avis Jack a un avantage : arrêter ses balles sur les greens très rapides et durs.
Il sait aussi que personne dans l'histoire du golf n'est aussi bien préparé que Jack pour un majeur et il avoue avoir été intimidé par le golfeur.

mais avec son bagout habituel il se dit " je ne vais pas rester dans les cordes comme un boxeur battu et juste résister à ses coups, je vais aller où il est, swinger comme lui et le battre"
Il disait que s'il arrivait à maintenir son drive (très long frappeur le Jack !) en essayant de le suivre il pourrait rivaliser, pour Trevino c'était le meilleur et à chaque rencontre il a dit qu'il était le meilleur, mais c'est sans compter l'état d'esprit du "Tex Mex"

trou 1 du play off
il fait très chaud, le gant de Trevino est mouillé de sueur et il retourne vers son sac pour en changer...là il trouve un truc avec lequel il s'est balladé pendant les trours précédents, le sort de son sac l'agîte
Un serpent factice en caoutchouc !!!


il s'en amusait dans les rough pour faire rire la galerie en mimant la capture et l'execution du reptile avec une hachette et ce pour montrer combien le rough était haut
Jack qui est assis en face lui fait signe de le jeter en arrière, il ne rit pas trop , mais du coup Trevino lui lance et Niclaus rit de bon cœur

Vous croyez sans doute que Trevino était détendu, pas du tout, très nerveux au contraire !
il fit boggey au 1 et Jack réalisa un birdie...
Mais Nicklaus lui montra des signes de nervosité au 3...donc Lee se retrouva conforté

ce qui sauva Trevino fut une pluie d'orage au 5 qui put ralentir un peu les greens et lui offrir un léger avantage, Trevino remercia le ciel.
Il gagna cet Open par 3 coups d'avance
remarquez les célébrations de ses birdies, sympa non ?

Donc on peut gagner, se battre et savoir que la pression n'empêche pas la joie et la familiarité avec votre adversaire, une sorte de respect en quelque sorte

[eglishadow]

HELLO ! ou plutôt BONJOUR ! Nous sommes en France à la veille de son Open, peut-être verrons nous un Français s'imposer mais de toute façon ce sera le golf qui en sortira le plus grand vainqueur

L'Open de France fut , dès ses début un attraction internationale, un trophée envié (bien sur avec des hauts et des bas) durant sa longue histoire et c'est une occasion que j'ai trouvé pour rappeler qui fut notre plus grand golfeur et lui rendre un hommage mérité.

L'Open de FRANCE est le plus ancien tournoi sur le "continent", et compte tenu des arrêts, l'édition 2016 sera la centième édition de l'Open.
Nombre de très grands joueurs l'ont remporté...
Arnaud Massy , cet immense champion, parfois surnommé le basque Ecossais, gagna la première édition de 1906 (dans l'indifférence de la presse nationale )et récidiva l'année suivante en 1907 puis 1911 (record en 285 coups) et 1925.
L'open se déroulait à La Boulie et s'appelait "Championnat International de France Omnium"

Arnaud George Watson Massy, est le fils d'un fermier "berger", il est né à Biarritz en 1877, jeune il est employé sur un bateau de pêche à la sardine. EDIT , j'oubiais il fut aussi jouer de pelote basque
Mais pour arrondir ses faibles revenus il s'emploie en tant que caddie au nouveau golf de Biarritz où viennent jouer de très bons pros britanniques pendant la l'inter saison des championnats de leur pays.. doué il apprend très vite d'eux.
Il émigre en 1998 au North Berthwick pour se perfectionner, aidé en cela par Sir Everard A. Hambro. Banquier britannique et imminent personnage à l’origine du golf de Biarritz et il touche là l'essence du golf.
"posséder une "cane de golf" était pour Massy le summum de l'opulence.
Il se partagera entre les tournois écossais, Biarritz et sa profession de pro à Paris...il joue en gaucher et termine à la 10 ème place au British mais on lui dit de jouer en droitier ce qu'il fera (un Mickelson avant l'heure) avec acharnement et passion.


Sa victoire à l'Open de France de 1907 n'est pas une simple ballade car une belle armée de pro britannique est présente dont Harry Vardon, Tom son frère, James Braid etc...notons qu'un autre Français finit second : Jean Gassiat....d'ailleurs cette année c'est la consécration pour Arnaud Massy avec trois victoires importantes dont THE OPEN CHAMPIONSHIP !!!

En ce qui concerne nos amis Belges, il remporta la première édition de l'Open de Belgique en 1910, puis encore l'année suivante.
et l'année d'après il gagne le premier des Open d'Espagne (ça fait trois victoires inaugurales)

En 1916 la rencontre entre la France et les USA , que la France remporta
En 1920 c'est l'immense Américain Walter Hagen qui remporte l'Open de France (11 majeurs, 16 diraient certains)
1925 c'est à Chantilly après un "training" genre footing etc que ce grand joueur reporte à nouveau son Open.
Il est à cette date le plus âgé des vainqueurs de l'Open de France

il fit pas mal d'exhibitions du à son succès de 1907sur l'Open Championship (il est le premier non Britannique avant Ballesteros à remporté ce tournoi majeur) et battit en France le grand Bobby Jones en 1925 (ça vous en bouche un coin )
Cela contribua à l'essor du golf continental.

il fut blessé à Verdun et eût du mal à revenir.... marié à une Britannique il vécut comme pro en Grande Bretagne et en Ecosse, principalement à Edinbourg ...puis il revint à un excellent niveau (battre Bobby n'était pas simple)
à l'äge de 48 ans il remporte de nouveau son Open de France (Chantilly) puis l'open d'Espagne en 1927 et 28

A la fin de sa carrière de compétiteur il devint enseignant en Angleterre en France et au Maroc...habitant à Edinbourg pendant la seconce guerre mondiale, il mourut à Etretat où il s'était retiré, plutôt dans la misère et est enterré à Edinbourg au Newington Cemetery

une stèle y a été récemment offerte par le R &A, l'European Golf Association et le Golf Collectors
alors si nous allons voir la tombe de Old Tom à St Andrews Cathedral, un petit détour pour saluer notre plus grand golfeur et se dire que l'Open de France ce n'est pas rien serait un joli hommage !
Jouer sur un parcours (et il y en un joli bouquet) que foulaient tous ces grands joueurs c'est marcher dans l'histoire et faire de notre sport autre chose qu'une ballade gâchée comme aurait dit Twain, simplement un peu de mémoire est suffisant.

[eglishadow]

En aparté voici une précision Massy a failli ré-éditer son exploit mais perdit sur un play off de 36 trous contre Vardon en 1911

et puis ce document du fifgaro pour le trophée de l'Open de France et ses prix :
remarquez le titre de "champion du monde" attaché au British ! amusant

Golf de Paris Grand Championnat Omnium ( Open Championship of France ) Edward George Stoïber Cup.



Article paru dans le Figaro du mardi 10 novembre 1908.
Rubrique : « Le Monde et la Ville »



La Boulie vient de compléter la collection de ses coupes de championnat grâce à la grande générosité d’une de ses membres Madame Edward George Stoïber – qui avait d’ailleurs annoncé au commencement de l’été ses gracieuses intentions en mémoire de son mari qui, de son vivant, avait témoigné beaucoup d’intérêt pour le Golf de Paris – a offert à la Société de la Boulie un trophée destiné à représenter pour la France ce que le trophée anglais représente dans « l’Open Championship » . Le trophée anglais attaché à cette épreuve, est envoyé chaque année au Club dont le professionnel a gagné le championnat, et c’est ainsi qu’Arnaud Massy, champion du monde en 1907, l’a rapporté à la Boulie, qui l’a eu en garde jusqu’en 1908. Le trophée français qui va être exécuté par un des grands orfèvres de Paris, et, qui aura la même valeur que le trophée anglais ( 2500 francs ), devra, dès qu’il sera terminé, être envoyé au Mid Surrey Golf Club, dont J.H Taylor, vainqueur en 1908, est le professionnel. Le Comité par l’entremise de son président, a exprimé à Madame Edward G. Stoïber sa profonde gratitude pour une coupe aussi précieuse, qui relève encore l’importance sportive de la grande épreuve internationale créée en 1906 et dotée, dès cette époque de 3000 francs de prix en argent pour les professionnels.


Cette même année, Arnaud Massy termine second et, en 1909 et 1910, l’épreuve est remportée par James Braid.

Arnaud Massy attend donc 1911 pour enfin serrer la « Edward George Stoïber Cup » dans ses bras et établit le record du championnat en cassant la barre des 285 coups. Score : 70 74 71 69 = 284.

Quant au grand Harry Vardon, il ne fera pas mieux que second dans cette épreuve en 1912 à La Boulie et au Touquet en 1914.

Entre 1915 et 1918, Les compétitions nationales et internationales s’arrêtent pour cause de conflit mondial. Le grand champion national, blessé à Verdun, est décoré.

Les rencontres professionnelles reprennent en France en 1919. Mais, le Grand Omnium de France fait son retour en 1920. Joué au golf de La Boulie, le championnat est remporté par l’américain Walter Hagen après un play off opposé à Eugène Lafitte. En 1921 sur le parcours du Touquet, Audrey Boomer enregistre sa 1ère victoire après un play off face à Massy la quarantaine bien sonnée

[eglishadow]

Hello,

c'est très bientôt, voire tout de suite que va se dérouler le plus ancien des 4 majeurs : the Open Championship"
ce sera à TROON, en Ecosse qui reçut la première fois l'Open en 1923. C'est au Sud-Ouest de Glasgow


Un certain Arthur Gladstone Havers le remporta sur un score total de 295 coups, un coup devant Walter Hagen, et empocha l'énorme somme de 75 Livres Sterling, c'était là la première édition à Troon et nous étions en 1923.
Il fut d'ailleurs le premier qualifié quelques années plus tôt en 1914 à l'âge de 16 ans
son histoire avec l'open fut longue , septième en 1920, quatrième en 1921 , de nouveau troisième en 1932, avec pas mal de très bonnes places entre ces dates et une T15 à l'US OPEN DE 1927
Il joua la Ryder Cup de 127, 1931 et 1933, et d'ailleurs contribua à une des très rares victoires de la vieille Albion.

les six dernières éditions de l'Open Championship (son véritable nom)à Troon furent remportées par des Américains, il y en eût 8 et ce sera donc la neuvième
Ernie Els l'a perdu en play off sur quatre trous contre Told Hamilton lors de la dernière édition de 2004

il y eût aussi un fameux play off lorsque Greg Norman qui était bien parti .... mais il mit sa balle hors limite au 18 : trop longue
Mark Calcavechia le remporta devant les deux Australiens : Norman et Wayne Grady , un finish haletant, en 1989


Troon a deux parcours de très grande qualité: the Old, et puis Portland (dessiné par Alister MacKENZIE)
la particularité du Old est de posséder le trou le plus long du plus ancien majeur , le 6 appelé Turnberry 560 mètres je crois, et le plus court, le 8 appelé le Timbre Post, 112 mètres, au green minuscule.

Arnold Palmer y remporta son second Open, en 1962 avec 6 coups d'avance (il avait déjà gagné l'anné précedente au Royak Birkdale devant le gallois Dai Rees.
Tom Watson y remporta son quatrième British Open en 1982 d'un coup devant le sud af Nick Price et l'Anglais Peter Oosterhuis

[eglishadow]

additif au post précédent



le "Postage Stamp" , le timbre post trou 8 de 112 m
normalement pour tout un chacun c'est un trou à birdie voire mieux
et bien non ! son score moyen lors du dernier open Championship de 2004 était de 3,09 coups
le départ est surélévé et en 1923 on a ajouté deux bunkers (avant l'Opne) à gauche , car les petits malins tapaient là pour voir rebondir leur coup vers le mat !
il ne faut surtout pas oublier le vent qui va vous causer de très multiples problèmes
Tom Weiskopf disait (il l'a gagné en 1973) il faut faire une parfait coup et s'il faut rater il est nettement préférable de tomber dans le bunker de gauche sinon, partout ailleurs vous avez une infime chance de faire le par"

Gene Sarazen, vint faire un retour sentimental à l'Open ici et devant des milliers de spectateurs, lors de la victoire de Weiskopf), tapas un fer 5 qui roula pour un trou en 1 !
Tiger Woods n'eût jamais cette chance et fit triple sur ce trou court, lors du quatrième tour en 1997